De boucher à développeur web : Yohan nous raconte sa reconversion réussie dans le numérique !

De boucher à développeur web : Yohan nous raconte sa reconversion réussie dans le numérique !

A l’approche de la sixième édition de PCN, qui débutera le 14 mars prochain, nous vous donnons des nouvelles de Yohan Masson, ancien candidat de notre programme d'accompagnement, qui est aujourd’hui apprenant à la Web@cadémie by Epitech.

Zoom sur son parcours atypique et sur les spécificités de sa formation présentée par Marine Larose, chargée de communication à Epitech Nancy.

Hello Yohan ! Pour commencer cet entretien, est-ce que tu peux nous présenter ton parcours et ce que tu fais aujourd’hui depuis la fin de ton accompagnement dans PCN ?

Yohan : Je m’appelle Yohan Masson, j’ai 27 ans, et je suis étudiant depuis peu à Epitech à Nancy. Je les ai rejoints à la sortie du parcours La Place des Compétences Numériques (PCN) de la Maison de l’Emploi du Grand Nancy, car leur école me plaisait énormément. Je m’intéressais beaucoup, depuis plusieurs mois déjà, au développement web.

Concernant mon background, j’ai effectué différents métiers. Le premier était boucher. J’ai fait mes études au CEPAL et je travaillais en même temps dans une boucherie à Saint-Max. Je me suis ensuite redirigé vers un métier dans un secteur qui n’a rien à voir : le commerce. Pendant 4 ans j’ai fait du commerce et ça m’a beaucoup plus. J’ai passé mon bac pro et j’ai ensuite cherché un emploi pendant 2 ans sans réelle réussite. Ce qui m’intéressait, c’était de vendre en librairie, j’ai basé tout mon cursus là-dessus. C’était super intéressant, mais il n’y avait pas beaucoup de places disponibles à Nancy.

Aujourd’hui, je suis étudiant à la Web@cadémie by Epitech. C’est super bien, j’adore ce que je fais ! C’est de plus en plus concret. Au début, j’avais peur par rapport au rythme. La pédagogie est différente, on est sur de l’ « apprendre à apprendre », alors que de base quand on vient d’un cursus « normal », on est habitués à ce que les gens viennent vers nous, ce n’est pas nous qui sommes censés aller les voir quand on a des difficultés. Du coup c’est assez différent au départ, mais une fois qu’on est dedans, c’est cool ! Et puis les projets sont intéressants, et l’ambiance est vraiment cool.

Comment as-tu entendu parler de PCN ? En quoi ce parcours d’accompagnement t’a-t-il aidé à avancer sur ton projet professionnel ?

Yohan : Ce qui m’a amené à rejoindre La Place des Compétences Numériques, c’est ma conseillère de l’association Entraide Chômeurs. Ils sont venus me voir parce que ça faisait quelques temps que j’étais sans emploi, pour me proposer un accompagnement sur plusieurs mois afin de m’aider dans mes démarches. C’est ma conseillère qui m’a parlé du programme PCN, ça m’a beaucoup intéressé, donc je me suis inscrit. Et c’est dans le cadre de PCN que j’ai rencontré Marine, qui nous a présenté la Web@cadémie et qui m’a donné envie d’intégrer cette formation.

Qu’est-ce que le parcours m’a apporté ? En fait, sans mon passage dans PCN, je ne serais pas à Epitech, tout simplement. Le développement web m’intéressait, mais je ne savais pas vraiment ce que c’était à 100%. Le fait de découvrir des entreprises, rencontrer des employeurs, des freelances, ça m’a permis d’identifier le cursus qui me correspondait le mieux. Donc sans PCN, je ne serais pas là aujourd’hui.

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Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi consiste la formation Web@cadémie ?

Marine Larose : Epitech représente aujourd’hui 5 offres de formation, toutes basées sur une pédagogie qui est unique. Nous avons une pédagogie « à part » qui s’exprime par la « pédagogie par projet ». C’est-à-dire que nous ne sommes pas sur un format de cours magistraux, où les étudiants seraient « passifs » dans leur formation. Nous donnons à nos étudiants et apprenants des projets concrets à réaliser et des objectifs. Nous partons du principe que ce ne sont pas les notes qui comptent le plus, mais l’acquisition des compétences.

Notre offre de formations est très large : elle commence à la formation en entrée post bac jusqu’à l’upskilling et le reskilling de professionnels. En sortie de bac, le programme Grande Ecole en 5 ans d’Epitech Technology est le programme historique d’Epitech. Il est également possible pour les détenteurs de bac+2 ou bac+3 de poursuivre leur cursus à Epitech Technology en rejoignant l’un des MSc Pro, qui donnent la priorité à l’alternance.

La Web@cadémie, le programme qu’a rejoint Yohan, s’adresse plutôt à des demandeurs d’emploi souhaiter réinsérer le marché du travail dans le secteur de l’informatique. La formation est sans frais pour l’apprenant, financée par Epitech et ses partenaires. Sur la deuxième année du programme, les apprenants sont en contrat de professionnalisation.

Parmi les autres entités d’Epitech, on note également :

  • La Coding Academy s’adresse à des personnes qui souhaiteraient se réorienter dans l’informatique. Il s’agit là d’un programme qui peut, sous conditions, être financé par le CPF.
  • Epitech Digital, qui forme en 5 ans après le bac des profils très qualifiés en digital, des talents qui ont des compétences techniques ET business, capables d’appréhender les technologies et nouveaux usages, de les améliorer et de les réinventer.
  • Epitech Executive, centre de formation professionnelle et continue d’Epitech, qui accompagnent les professionnels avec des Executive MBA et es modules courts de formation.

Yohan, cela fait maintenant 5 mois que tu es apprenant à la Web@cadémie. Qu’est-ce que tu as appris avec cette formation ? Quels sont les projets sur lesquels tu travailles en ce moment ?

Yohan : Plein de choses, on voit beaucoup de front et de back, on fait un peu de tout en fait. On a tous les Spectrum différents de tout ce qui touche au développement web. Donc ça c’est vraiment bien. C’est vraiment graduel. Au début on commence par une piscine de trois semaines où on fait uniquement du PHP. Le premier jour on commence par des exercices, on ne fait que ça.

Et ensuite on commence avec de tous petits projets comme la réalisation d’une maquette, d’un petit site internet, et ça commence à devenir de plus en plus gros, jusqu’à passer par la base de données, et puis on traite plusieurs langages de programmation différents. On voit à peu près tout. C’est l’une des grandes forces de cette formation.

Et dans le cadre de ces projets, tu travailles avec d’autres apprenants ?

Yohan : Le premier projet en groupe a commencé la semaine dernière. On reproduit un Twitter, on fait un réseau social à notre sauce. On est 9 dans ma promotion et on a fait trois groupes de trois. Sinon, en même temps, on travaille sur d’autres projets. Là, par exemple, on a un « Puissance 4 » qui a commencé aujourd’hui, ça dure deux semaines et c’est pendant notre projet de groupe, donc il faut bien s’organiser.

Après ta formation à la Web@cadémie, quel est ton projet sur le long terme ?

Yohan : J’ai mon plan dans ma tête depuis longtemps. Je veux devenir développeur web, ça c’est sûr, dans un premier temps. Et à côté, j’aimerais me former dans le domaine du jeu vidéo et tout ce qui touche à la 3D. C’est vraiment quelque chose que je voudrais faire à l’avenir. Rejoindre Epitech et faire du développement web, ça ouvre des centaines de portes. J’ai toujours été passionné d’arts et de dessins. Tout ça c’est ma sauce depuis que je suis gamin. C’est mon rêve et c’est mon projet d’avenir.

Marine Larose : J’ajoute aussi que notre pédagogie est basée sur une méthodologie d’acquisition. Peut-être que par rapport à son projet, Yohan se dira : « je vais commencer dans le web », mais, si demain il est capable de s’adapter par exemple à l’HTML/CSS - qui est du web aussi - rien ne l’empêche derrière de se former… A Epitech, nous ne cherchons pas à cloisonner les étudiants et apprenants mais plutôt à les préparer à s’adapter le plus possible, une vraie la force et un élément distinctif.

Yohan : Encore une fois, c’est différent la façon dont on apprend ici. Mais la manière dont c’est amené, je trouve que ça passe comme une lettre à la poste. Il n’y a pas de stress à proprement parlé, le stress c’est nous-mêmes qui nous le mettons, pour nous dépasser, pour dépasser nos limites. Après, le reste, on y arrive, on n’a pas un employeur ou un prof qui est sur notre dos à nous dire « il faut que tu fasses ça ». Donc je trouve ça mieux dans un sens, mais encore une fois, il faut adhérer à ça.

Si tu avais un conseil à donner à nos futurs participants/toutes personnes qui voudraient rejoindre le parcours PCN ?

Yohan : Si vous voulez faire quelque chose, faites-le. Intéressez-vous. Les professionnels qui viennent dans PCN sont là pour vous aider et vous présenter leurs parcours. Et peut-être que dans quelques années vous serez à leur place. PCN ça vous apporte que du bon. Prenez des notes ! Moi-même ça m’a beaucoup aidé, j’ai pris pas mal de notes… On a toujours des connaissances à engranger dans ce genre de situation.

Si vous aussi, comme Yohan, vous souhaitez booster votre reconversion dans le numérique, inscrivez-vous à la prochaine promotion de Septembre 2022 en cliquant ici !