Après une longue période d’inactivité, Maxime, 32 ans, a su brillamment rebondir à la suite de son passage dans La Place des Compétences Numériques (PCN) en signant son premier CDI dans l’une des entreprises partenaires de notre incubateur de talents.
Il occupe aujourd’hui le poste de développeur web au sein de l’entreprise agoraa, une start-up nancéienne tournée vers l’innovation, qui développe un moteur de recherche cartographique des ressources d’un territoire.
Épanoui dans son nouvel emploi, Maxime nous a accueilli sur son lieu de travail, au bâtiment ORBOR de Nancy, pour nous partager son parcours et relater sa rencontre avec celui qui allait devenir son futur employeur. Témoignage.
Salut Maxime ! Merci de nous recevoir dans les locaux d’agoraa pour partager ton témoignage. Pour commencer cet entretien, est-ce que tu peux te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas encore ?
Je m’appelle Maxime Malgras, j’ai 32 ans, et je travaille actuellement en tant que développeur web chez agoraa, qui est une start-up nancéienne qui développe un portail collaboratif intelligent pour faire découvrir notre territoire. Pour résumer brièvement mon parcours, j’ai fait des études avancées dans le domaine de l’informatique à la Faculté des Sciences et Technologies de Nancy où j’ai obtenu un DEUG, une Licence puis un Master dans une spécialité qui s’appelle IPAC (Interaction, Perception, Apprentissage, Connaissance). J’ai obtenu mon diplôme en 2015 après avoir réalisé mon stage de fin d’études au Loria, un laboratoire de recherche en informatique.
Ma formation s’inscrivait dans un parcours recherche et devait initialement me mener à des postes de chercheurs, mais comme je n’ai pas eu d’opportunités dans cette voie-là, j’ai commencé à chercher un emploi juste après l’obtention de mon diplôme. J’ai donc eu une première expérience à l’Agence de services et de paiement (ASP) de Nancy qui m’a permis de mettre un premier pied dans le monde du travail. C’était un petit CDD de 9 mois durant lequel j’ai essentiellement fait de l’administratif.
A la fin de mon contrat, je me suis retrouvé au chômage pendant une très longue durée de 2-3 ans. A ce moment-là, je me suis fait aider par l’association Entraide Chômeurs de Lunéville qui m’a convaincu de me reconvertir dans le domaine du web qui se rapproche de ma formation de base. J’ai donc suivi une formation intensive de 6 mois avec l’école Webforce3 pour me professionnaliser sur la partie développement web et mobile. C’était une formation assez courte, mais étant donné que j’avais déjà un bon background en informatique, cela me correspondait bien.
C’est suite à cette formation que j’ai intégré la promotion#2 de La Place des Compétences Numériques qui a eu lieu entre février et avril 2021.
Comment as-tu entendu parler de notre programme d'accompagnement vers les métiers du numérique ?
J’ai découvert l’existence de La Place des Compétences Numériques juste après avoir terminé ma formation avec WebForce3. C’est ma conseillère de l’association Entraide Chômeurs qui m’a présenté ce dispositif.
Comme j’avais beaucoup de mal à aller à la rencontre des employeurs, elle m’a suggéré de m’inscrire dans ce programme pour développer mon réseau d’entreprises. Mon objectif en rejoignant PCN, c’était surtout de rencontrer des employeurs qui travaillent dans le domaine du web pour agrandir mon réseau et trouver un poste, tout simplement. De ce point de vue-là, ça a bien marché (rires) !
Peux-tu nous raconter comment s’est déroulé ton parcours dans La Place des Compétences Numériques ?
Dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié les interventions proposées dans PCN. Cela permet aux candidats d’avoir une vue globale de tout ce qu’il est possible de faire dans le secteur du numérique. Cela m’a également permis de rencontrer des employeurs et intervenants professionnels qui travaillent dans ce milieu. Parce que, quand on est au chômage, on peut rapidement se sentir isolé…
Je dirais qu’un autre avantage de ce parcours, c’est aussi le fait qu’il n’est pas trop prenant. Il y a 3-4 journées d’intervention par semaine, ce qui nous laisse du temps en dehors du programme pour poursuivre nos démarches pour trouver un emploi ou une formation.
Aujourd’hui, tu es développeur web chez agoraa. Est-ce que tu peux nous raconter comment s’est passé ta rencontre avec le dirigeant de cette entreprise ?
Après quelques semaines d’intervention, j’ai rencontré Gaspard Bergeret, président de Nancy Numérique et dirigeant d’agoraa, qui est intervenu dans PCN pour nous parler de son entreprise. Au moment où j’ai intégré le parcours, il recherchait un développeur pour travailler sur son projet de création d’une interface collaborative. Il avait ce projet depuis un certain temps dans les tiroirs, mais il y avait un déficit en termes de compétences pour s'occuper du développement du site. Il lui fallait donc quelqu’un sous la main pour reprendre son projet de site internet.
Les organisateurs de PCN lui ont donc envoyé mon CV et il m’a recontacté 3-4 semaines après pour me proposer un entretien. Il m’a présenté le projet et m’a demandé si je souhaitais poursuivre le développement de la plateforme avec son équipe. Du coup, on a fait une période d’essai pour me tester sur la partie technique en faisant la refonte de certaines pages web qui étaient obsolètes et pour refaire un environnement de travail derrière. Et c’est comme ça que ça a commencé (rires) !
Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur les activités d’agoraa ? Quelles sont tes missions en tant que développeur au sein de cette start-up ?
Le mieux placé pour en parler, c’est Gaspard (rires) ! Synthétiquement, agoraa, c’est un portail collaboratif intelligent qui permet de relier tous les acteurs du territoire - que ce soient des entreprises, institutions, offices publics, commerces, etc. - avec les utilisateurs du site internet.
On a donc imaginé une solution numérique qui permet de cartographier tous ces acteurs institutionnels et privés sur une carte interactive pour faciliter la mise en relation avec les utilisateurs de la plateforme. Dans l’état actuel, on propose un outil qui s’appelle SPOT, qui est déjà utilisé par la Maison de l’Emploi de Roubaix, pour localiser les centres de formation des métiers du numérique implantés dans la métropole lilloise. L’outil cible principalement les formations préparant aux métiers du numérique, mais la cartographie fonctionne aussi pour les autres emplois.
La prochaine étape dans le développement de l’interface sera d’ajouter toutes les structures qui appartiennent au secteur du tourisme. Et on essaie, comme ça, d’élargir peu à peu les catégories d’acteurs qui figureront sur l’interface d’agoraa.
Pendant environ six mois, j’étais le seul développeur à travailler sur ce projet. Ensuite, l’équipe s’est agrandie avec l’arrivée de plusieurs autres personnes qui interviennent sur la partie technique. On a d'abord Elouan, un étudiant en informatique en alternance, que j’ai dirigé dans ses missions. Ensuite, il y a eu Mehdi qui nous a rejoint en tant que responsable UX/UI parce qu’on avait un grand besoin de ce côté-là. C’est lui qui travaille sur les maquettes de chacune des pages pour optimiser le site. Il y a 2-3 mois c’est Laura, une nouvelle développeuse web, qui est arrivée dans l’équipe. Je l’ai donc formée en partie et je la guide dans la réalisation de ses missions.
Il y a aussi deux personnes qui travaillent sur la partie relation client et marketing digital : on a d'abord Chanèze, qui s'occupe de la relation client avec les professionnels ; puis Alexandra, qui se charge de tout ce qui est création de contenu et relations presse. Parce qu’on proposera aussi bientôt du contenu sur notre blog avec des articles pour promouvoir notre site internet.
Si tu avais un conseil à donner à nos futurs participants/toutes personnes qui voudraient rejoindre le parcours PCN ?
Eh bien venez (rires) ! C’est une belle opportunité pour les personnes qui ont un projet de reconversion et qui souhaitent travailler dans le numérique.
Les interventions sont variées et permettent d’aborder tous les aspects du numérique. Parce que quand on parle de numérique, on pense tout de suite au développement web et aux logiciels alors qu’en réalité, il y a beaucoup d'autres choses : cybersécurité, rédaction de contenu, graphisme, modérateur… Le secteur du numérique est tellement vaste que chacun peut y trouver son compte ! Il ne faut pas hésiter à venir sur des programmes comme celui-ci pour se faire aider et multiplier ses chances de réussir son projet.
Pour les personnes qui, comme moi, souhaitent travailler dans le développement web, je leur recommanderais toutefois de privilégier les formations longues. Les formations courtes peuvent être adaptées pour les personnes en reconversion qui ont déjà un bagage en informatique. Mais pour les “nouveaux” qui débutent, je leur recommanderais de prévoir une formation longue, car sinon cela risque d’être trop condensé pour eux. Surtout que dans le web, il y a plusieurs spécialités - le front-end et le back-end - et si on aborde toutes ces notions de manière frontale, on peut facilement s’y perdre. Le mieux c’est de suivre une formation longue pour apprendre plus efficacement et réfléchir à tout ça.
Comment rejoindre la prochaine promotion de PCN ?
Vous êtes demandeur d’emploi et envisagez une reconversion dans les métiers du numérique ? PCN reviendra du 19 septembre au 24 novembre 2022 avec le lancement de sa 7ème édition. Pour nous rejoindre, rien de plus simple : il suffit de remplir notre formulaire en ligne en cliquant ici.